Matanza annonce un nouvel album et publie deux chansons sur MySpace.
Cinq ans après "L'art de l'insulte", Matanza publie L'odieuse nature humaine ?en mars, par Deck. Le 5ème album studio attendu (et 4ème album inédit) a commencé à être réalisé en 2010 et a été enregistré en 3 jours, en direct, avec du ruban adhésif (pas d'arrangements numériques) et une production de Rafael Ramos au studio Tambor.
Après 15 ans de carrière, 6 CD et un DVD sortis et une moyenne annuelle de 90 concerts, "Odiosa Natureza Humana" rend Matanza plus Matanza que jamais : lourd, rapide, lunatique, ironique et jouant le country-hardcore qui est leur marque de fabrique.
Formé par Jimmy London (voix), Donida (guitare sur les enregistrements et compositeur principal), Chine (faible) et Jonas (batterie)Matanza vient de publier deux nouvelles chansons sur MySpace, qui montrent déjà l'approche du nouvel album : "Remédios Demais" et "Carvão, Enxofre e Salitre".
Interview de Jimmy de Matanza à propos de l'album :
Voici une rapide interview accordée par email par Jimmy, à propos du nouvel album, de la route, de l'artwork du cd.
Fernanda : Jimmy, quelles sont les attentes pour ce nouvel album ?
Jimmy : À part rester en vie à la fin d'une autre tournée ? Rien d'important. Juste continuer à faire ce qu'on fait toujours, s'amuser.
Fernanda : Quelles ont été les plus grandes influences musicales pour la composition des chansons ?
Jimmy : Le sac plein et la mauvaise humeur.
Fernanda : En dehors des groupes, quelles sont les autres influences ?
La mauvaise humeur et le sac plein ?
Fernanda : Pourquoi avez-vous choisi le nom "Odious Human Nature" ?
Jimmy : C'est le nom d'une chanson, et nous pensons que c'est bien. D'ailleurs, vous ne trouvez pas ?
Fernanda : Que pensez-vous de la scène rock n ? roll actuelle ?
Jimmy : La scène est un truc de cinéma, ce que nous avons, c'est une bande de groupes qui jamment, qui font la même chose et qui travaillent peu. Sinon, il n'y a pas grand chose de nouveau, malheureusement.
Fernanda : Pour vous, quelle est la chose la plus difficile lorsque vous êtes sur la route ?
Jimmy : Les moments d'attente. C'est des heures d'attente, pour jouer 1:40 au maximum ?
Fernanda : Comment gérez-vous cette "mauvaise" réputation que les gens vous ont faite ?
Jimmy : Ils n'ont pas créé cette idée à partir de rien. Je représente les chansons de Matanza, que je les aime ou non, et elles ne sont pas gentilles. C'est juste que les gens projettent aussi beaucoup de choses sur ma vie, et je n'y peux rien.
Fernanda : Quelle est votre relation avec les concepteurs/créateurs de la pochette du CD ?
Jimmy : Donida, le guitariste du groupe, fait aussi tout ça. Il dessine, il fait des diagrammes, il fait tout le putain de truc.
Fernanda : Quelle est votre relation avec l'Internet, qui est l'un des moyens qui a permis au groupe de se développer ?
Jimmy : Je passe beaucoup de temps à travailler sur l'internet. Je ne vois plus de différence entre les différents médias.
Fernanda : Comment les fans se comportent-ils par rapport aux réseaux ?
Jimmy : Ils sont essentiels sur le web. Sans eux, nous n'aurions pas la moitié de ce que nous avons déjà. Nous les remercions tous chaleureusement et nous nous excusons pour les conneries que nous racontons.